Traduction du Coran 18 (Sourate 28)

Le récit
Sourate 28
28:1 Ta, Sin, Mim.
28:2 Voici donc les preuves du Livre explicite.
28:3 Nous allons te raconter une partie de la véritable histoire de Moïse et de Pharaon, à l’intention de gens qui croient vraiment.
28:4 Pharaon avait poussé très loin toutes les limites sur terre et avait divisé ses habitants en différentes factions, opprimant une partie d’entre eux, faisant égorger leurs fils et épargnant leurs femmes. Il était assurément un très grand corrupteur.
28:5 Mais, Nous voulûmes faire grâce à ceux qui étaient opprimés sur terre, et en faire des modèles et des héritiers,
28:6 et assoir leur puissance sur terre, et montrer à travers eux à Pharaon, à Haman, et à leurs soldats, ce qu’ils redoutaient.
Dieu dit qu’Il va rétablir toute la vérité concernant une partie de l’histoire de Moïse et de Pharaon dans cette sourate, car il se trouve que la version de la Torah comporte un certain nombre d’erreurs, d’imprécisions, et de mensonges introduits au fur et à mesure du temps, ce que je vais vous mettre en lumière tout au long de cette traduction. Quand Dieu reprend dans le Coran un récit qui est déjà mentionné dans un précédent livre, ce n’est jamais de la simple répétition, mais c’est toujours pour une bonne raison et pour apporter une information supplémentaire. En effet, Dieu ajoute au récit des épisodes inédits et le raconte sous différentes perspectives, ce qui permet de mieux en comprendre le sens et les subtilités. Quand il existe des différences entre le version du Coran et celle des autres livres, c’est toujours le Coran qui détient la vérité, et cela se voit clairement, car quand le faux est confronté à la vérité, il devient alors manifeste. Notez que les passages que le Coran reprend ne sont jamais choisis au hasard, mais sont précisément ceux qui contenaient des erreurs ou qui méritent un plus ample éclairage. Enfin, concernant les passages ne contenant pas d’erreur dans les précédents livres, le Coran les reprend également, mais de façon synthétique, dans le but d’en confirmer la véracité. Au passage, quand on retrouve dans le Coran un récit qui est raconté de façon plus détaillé dans les précédents livres, on voit que Dieu choisit toujours les termes les plus appropriés pour le synthétiser, car qui mieux que le Parfait Connaisseur de toute chose pour rapporter le véritable déroulement des faits ? Vous verrez l’illustration de tout ce que je viens de vous dire dans la suite de cette traduction. Dieu ne s’adresse dans ces versets qu’à ceux qui croient vraiment. Ceux-là reconnaîtront sans difficulté la vérité et rejetteront le faux. Tandis que les sectaires, ceux-là ne sont en rien de vrais croyants et demeureront invariablement attachés aux mensonges inventés par leurs ancêtres, et ce, en dépit du bon sens et des preuves évidentes.
Le Pharaon de Moïse, Ramsès II, avait une très haute image de lui-même, à tel point qu’il avait prétendu être Dieu Lui-Même, obligeant son peuple à l’adorer en place de Dieu. Il agissait par la terreur et l’oppression, et avait opté pour stratégie de diviser son peuple en différentes factions, ceci, afin de mieux assoir son autorité. Et, parmi les différentes factions qui composaient son peuple, il y en avait une que Pharaon avait particulièrement pris pour cible : Les Enfants d’Israël. La raison de cela est qu’après que les Enfants d’Israël se soient installés en Egypte à la suite de Joseph, leur nombre a énormément augmenté à travers le temps et ces derniers rencontraient généralement une meilleure réussite que la majorité des égyptiens de confession copte, ce qui a suscité leur jalousie et poussé Pharaon à leur confisquer tous leurs biens et à les réduire à l’esclavage.
Comme vous pouvez le constater, l’histoire se répète encore et encore pour les Enfants d’Israël, et ce, jusqu’à la fin des temps, car les mêmes mauvais comportements conduisent inévitablement aux mêmes mauvaises conséquences. La leçon à tirer de cela est qu’il ne faut pas rester cloitré dans sa communauté et se croire supérieur aux autres, mais côtoyer toutes les communautés et demeurer toujours humble. Tous ceux qui agissent ainsi, que ce soient par exemple les juifs, les musulmans, ou les tsiganes, pour ne citer qu’eux, ne réussissent pas, et sont détestés de tous et persécutés partout où ils se trouvent. En effet, Dieu a créé les hommes en différentes communautés pour qu’ils se découvrent mutuellement et pour qu’ils puissent apprendre les uns des autres, tandis que ceux qui restent renfermés sur eux-mêmes, ceux-là ne réussiront jamais et seront condamnés à demeurer pour toujours des minorités, avec toutes les mauvaises conséquences que cela implique. Si Dieu a laissé Pharaon réduire à l’esclavage les Enfants d’Israël, ce n’est pas seulement parce qu’ils ont rejeté les autres communautés et qu’ils se sont crus supérieurs au reste du monde, mais aussi parce qu’ils se sont écartés de sa voie, en s’attachant plus que tout au monde terrestre et en désobéissant aux règles qu’Il leur avait fixées.
Suite à un rêve que Pharaon aurait eu, lui annonçant que l’un des fils d’Israël serait à l’origine de sa chute, Pharaon avait poussé sa persécution des Enfants d’Israël encore plus loin, faisant égorger tous leurs nouveau-nés mâles, pour s’assurer que ce qu’il avait vu dans son rêve ne se réalise jamais. Pharaon et ses notables pensaient que leur stratégie était sure et que jamais un peuple d’esclaves ne pourrait être à l’origine de leur défaite, eux qui avaient la suprématie sur terre et dont les armées étaient invincibles. Mais, Dieu a voulu leur donner une leçon, de même qu’à la terre entière, et ce, jusqu’à la fin des temps, en se servant des plus faibles pour vaincre à travers eux les plus forts, montrant ainsi qu’il n’y a de puissance que par Lui, et pour prouver à ceux qui Le mettent au défi qu’ils ne peuvent pas gagner contre Lui.
Le personnage de Haman est mentionné à 6 reprises dans le Coran, ce qui indique qu’il a joué un rôle important aux côtés de Pharaon. Or, seul le Coran mentionne ce personnage, alors qu’il n’y a aucune trace de lui dans la Torah, ce qui montre bien que le Coran n’est pas un vulgaire plagiat de la Torah, comme le prétendent les incrédules et les négateurs, mais qu’il est bel et bien la vérité émanant de Dieu. En effet, il s’avère que ce personnage a vraiment existé. Son existence a été découverte pour la première fois dans les textes au XIXème siècle, date à laquelle on a enfin été en mesure de déchiffrer les hiéroglyphes grâce à la découverte de le Pierre de Rosette, un fragment de stèle gravée datant de l’Égypte antique, portant trois versions d’un même texte. Ceci prouve une fois de plus que le Coran ne peut provenir que de Dieu, étant donné que cette information n’était pas encore disponible à l’époque du prophète Muhammad. Le Coran décrit Haman comme occupant le poste de responsable des travaux publics au sein de la cour de Pharaon, ce qui était effectivement un poste très prestigieux, justifiant qu’il fasse partie des rapprochés de Pharaon. En effet, Pharaon étalait sa puissance aux autres, principalement à travers la grandeur de ses monuments, comme les pyramides, et celui qui était en charge de leur construction jouait donc forcément un rôle important. Certains historiens refusent d’identifier le “Haman” du Coran au “Hamen Hotep” décrit dans les hiéroglyphes comme occupant le poste de “Chef des ouvriers des carrières”, disant que ce dernier ne semblait pas être un personnage important du fait qu’il n’est mentionné dans aucun autre texte ancien, et aussi parce qu’on ne lui a trouvé aucun monument dédié. Mais, ceci ne prouve rien, car il y a un grand nombre de textes anciens qui n’ont pas encore été mis à jour, et il n’existe pas de monument commémoratif à Haman, étant donné que conformément à ce qui est dit dans le Coran, son corps a été emporté par les flots, tandis que seul le corps de Pharaon a été rejeté sur la terre ferme afin de servir d’exemple. Ce qui est sûr et certain, c’est qu’Haman a dû jouer un rôle clé dans l’histoire de Moïse et de Pharaon, autrement son nom ne reviendrait pas à chaque fois que le Coran mentionne ce récit.
Si Dieu a donné une place centrale au récit de Moïse et de Pharaon dans le Coran, c’est que les leçons à en retenir sont extrêmement importantes, et ce, jusqu’à la fin des temps. La première leçon est que ceux qui rejettent tout ce qui n’est pas de leur communauté, qui se croient supérieurs aux autres, et qui désobéissent aux règles de Dieu, ne réussissent pas, à l’image de tous les gens sectaires et communautaristes. La deuxième est que peu importe la puissance que l’on pense détenir, quand bien même on serait l’être le plus puissant de tout l’univers, on demeure aussi vulnérable face à Dieu que la plus faible des créatures. Et, enfin, la dernière est qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, et que même ce qui nous semble aujourd’hui inébranlable peut en réalité s’effondrer à tout moment.
Mais, les hommes n’ont pas tenu compte de ces leçons, en se regroupant en sectes et en persistant à suivre la voie de leurs ancêtres plutôt que celle de Dieu, à l’image des musulmans, juifs, chrétiens, bouddhistes, hindouistes, etc. La plupart des gens sont extrêmement imbus d’eux-mêmes, et sont devenus leurs propres idoles en se mettant eux-mêmes en scène et en cherchant par tous les moyens à s’élever au-dessus des autres. Et, en véritables pharaons qu’ils sont devenus, ils sont tyranniques et rebelles, et refusent tout rappel à l’ordre venant de Dieu, se croyant inarrêtables et pensant qu’ils sont totalement à l’abri de Dieu. La plupart d’entre eux pensent que l’ordre établi n’est pas prêt de bouger, tandis qu’en réalité, tout leur monde est sur le point de s’effondrer, de même que l’empire de Pharaon s’était effondré sans prévenir. Prenez les États-Unis et leurs alliés qui se croient invincibles, et qui bafouent le droit de tous ceux qui refusent de se soumettre à eux, et qui ne font que mentir aux gens et semer le vice et la corruption partout dans le monde. Ceux qui prennent leur parti et qui gobent leurs mensonges en paieront bientôt le prix lourd, tout comme les Ukrainiens en paient déjà le prix de leur vie, ceci, pour avoir pris pour alliés les injustes et ceux qui sont leurs ennemis. Dieu va faire voler en éclat l’illusion de puissance et de sécurité dans laquelle se trouvent la plupart des gens aujourd’hui, et ils verront alors que ceux qu’ils ont pris pour alliés et protecteurs en dehors de Dieu ne leur seront d’aucune utilité face au châtiment à venir. Les États-Unis et leurs alliés vont chuter, à l’image de tous les précédents empires, car la victoire finale n’appartient qu’à Dieu, et c’est ainsi que ce monde doit se terminer.
28:7 Et, Nous inspirâmes à la mère de Moïse : Allaite ton enfant, et si tu a peur pour lui, alors jette-le dans le fleuve, et n’aie crainte et ne sois point affligée. Nous allons te le rendre à coup sûr, et faire de lui un messager.
28:8 Puis, le clan de Pharaon le recueillit afin qu’il devienne pour eux un ennemi par la suite, et une source d’affliction. Certes, Pharaon, Haman, et leurs soldats étaient dans l’erreur.
28:9 Et, la femme de Pharaon dit : « Il fera notre joie à tous les deux. Ne le tuez pas. Il se peut qu’il nous soit utile ou qu’on le prenne plus tard pour fils », sans réaliser [ce qu’il représentait en réalité pour eux].
28:10 Et, le cœur de la mère de Moïse devint vide, et il s’en fallut de peu qu’elle ne l’expose, si ce n’est que Nous avions affermi son cœur de sorte qu’elle Nous fasse confiance.
28:11 Et, elle dit à la sœur de Moïse : « Suis-le ». Et, celle-ci le suivit donc du regard au loin, sans que personne ne s’en aperçoive.
28:12 Et, Nous décidâmes au préalable de lui interdire le sein de toute nourrice. C’est alors que sa sœur dit : « Voulez-vous que je vous dirige vers une famille qui saura le prendre en charge pour vous et qui veillera à son éducation ? »
28:13 Nous le rendîmes ainsi à sa mère afin qu’elle retrouve la joie de vivre et cesse d’être triste, et pour qu’elle sache que la promesse de Dieu est vérité. Mais, cela, la plupart l’ignorent.
28:14 Puis, quand il eut atteint sa maturité et qu’il fut en capacité de se prendre lui-même en charge, Nous lui accordâmes savoir et sagesse. Ainsi, récompensons-Nous les bienfaisants.
Dans la version de la Torah, il est dit que Pharaon avait ordonné aux sages-femmes de tuer à la naissance tous les nouveau-nés mâles parmi le peuple d’Israël. Mais, face à leur refus général d’obtempérer, il donna alors pour ordre aux Israélites de jeter eux-mêmes leurs nourrissons dans le fleuve. On comprend donc mieux d’où vient cette instruction que Dieu avait donnée à la mère de Moïse de jeter son enfant dans le fleuve si jamais elle craignait pour sa vie, sachant que si elle avait refusé de le faire et qu’elle s’était fait prendre, elle aurait alors vu son fils se faire égorger devant ses yeux par les soldats de Pharaon.
Miraculeusement, Dieu a fait en sorte que le coffre transportant Moïse échoue sur les rives du palais de Pharaon, et que la femme de Pharaon se prenne d’affection pour lui, ce qui montre bien que tout est entre les mains de Dieu du début à la fin. Pharaon se croyait plus fort et plus malin que Dieu, mais il était loin de se douter que Dieu allait lui faire prendre pour plus proche allié, précisément, celui qui serait à l’origine de sa perte. En effet, Dieu est capable de tout, poussant Pharaon à épargner Moïse au lieu de le faire exécuter comme tous les autres nouveau-nés du peuple d’Israël, allant ainsi contre ses propres ordres. Et, Dieu est allé encore plus loin en suscitant l’amour de Pharaon pour Moïse malgré le fait qu’il soit un Israélite, au point qu’il le prenne carrément pour fils adoptif, sans même qu’il ne se doute de ce que Moïse représente en réalité pour lui.
Dans la version de la Torah, il est raconté que c’est la fille de Pharaon qui avait recueilli Moïse, alors que c’était en réalité sa femme, ce qui change toute l’histoire. Car, ce que Dieu voulait nous montrer en faisant adopter Moïse par Pharaon, c’est qu’Il est capable d’approcher Pharaon au plus près avant de le frapper, et cela, sans même éveiller ses soupçons. C’est cela que signifie “frapper les criminels de près”, tel que Dieu le dit dans un autre verset du Coran. Cela signifie que Dieu cerne les criminels de toute part avant de les frapper, tandis qu’eux ne voient rien venir. Plus fort encore, Dieu a fait en sorte que Moïse puisse être restitué à sa famille, et que ce soit sa propre mère qui s’occupe de son éducation et qui lui apprenne les préceptes de Dieu, et cela, au nez et à la barbe de Pharaon et de son clan. Dieu nous montre ainsi à quel point Il est en maîtrise totale, tandis que le Pharaon et son clan, qui pensaient avoir le contrôle, sont totalement aveugles et ne contrôlent en réalité rien du tout.
Dans la version de la Torah, il est raconté que la mère de Moïse l’avait allaité pendant 3 mois avant de le jeter dans les flots du Nil, et qu’après que Moïse ait été recueilli par la famille de Pharaon, sa sœur s’était manifestée à eux pour leur proposer de lui trouver une nourrice. Le récit de la Torah ne permet pas de comprendre pourquoi Pharaon et sa femme confieraient l’allaitement et l’éducation de Moïse à quelqu’un d’extérieur au palais, alors qu’ils avaient déjà à leur service un grand nombre de nourrices. Tandis que Dieu l’explique dans le Coran en disant qu’Il avait commandé à la mère de Moïse de l’allaiter, et précise en plus qu’Il lui avait préalablement interdit tout autre sein que celui de sa mère. Ainsi, quand Pharaon et sa femme recueillirent Moïse et voulurent le faire allaiter par les nourrices du palais, Moïse refusa leur sein, étant déjà habitué à celui de sa mère, qui l’allaitait déjà depuis 3 mois. Pharaon et sa femme étaient donc désespérément à la recherche d’une nourrice qui serait acceptée de Moïse quand sa sœur se présenta à eux, ce qui explique pourquoi ils ont immédiatement accepté sa proposition sans que cela n’éveille leurs soupçons.
Puis, une fois que Moïse retourna auprès de sa mère, cette dernière procéda à son éducation selon les préceptes de Dieu, et ce, jusqu’à ce qu’il atteigne sa maturité et qu’il soit en capacité de se gérer par lui-même. Dieu lui accorda savoir et sagesse, car Dieu récompense toujours ainsi les bienfaisants. En effet, Moïse avait refusé de suivre la voie du mal de Pharaon et de son clan, et avait préféré suivre à la place la voie du bien que Dieu lui avait enseignée à travers sa mère. Dieu nous montre ainsi que ce ne sont pas nos origines qui déterminent ce que nous devenons, mais que chacun fait ses propres choix dans la vie, et que celui qui fait le choix du bien, Dieu fera de lui un homme de bien et le prendra sous sa guidée, tandis que celui qui fait le choix du mal, Dieu le confortera dans son injustice et le guidera vers la voie qui mène en Enfer.
28:15 Et, il pénétra dans la ville dans un moment de trouble de sa population. Il y trouva alors deux hommes qui se battaient : L’un était issu de sa communauté, tandis que l’autre était issu d’une communauté opposée à la sienne. C’est alors que celui qui appartenait à sa communauté sollicita son aide contre son ennemi. Moïse lui asséna alors un coup qui finit de l’achever. Moïse dit alors : « Ceci est l’œuvre du Diable. Il est incontestablement un ennemi et un véritable pousse-au-crime. »
28:16 Il dit : « Seigneur ! J’ai commis une injustice envers moi-même. J’implore ton pardon ! » Ce sur quoi, Il lui pardonna. Il est certes Grand-Pardonneur, Tout-Miséricordieux.
28: 17 Il dit : « Seigneur ! Pour ce que Tu m’as fait grâce, je prends l’engagement de ne plus jamais prendre le parti des injustes. »
Moïse entra dans la ville dans un moment de trouble de sa population, ce qui explique la bagarre dont il fut témoin entre un homme appartenant à sa communauté et un autre d’une communauté opposée à la sienne, un Copte. Moïse voulut alors intervenir pour venir en aide à celui qui faisait partie de sa communauté, et en frappant le Copte, il tua ce dernier par accident. Moïse comprit alors qu’il avait commis un grave péché et que c’était là l’œuvre du Diable, car il avait pris parti pour celui qui était membre de sa communauté sans même chercher à savoir qui était fautif dans l’histoire. Dieu nous donne ainsi à travers cet épisode une très grande leçon, qui est d’être toujours du côté de la justice et de la vérité, même quand c’est au détriment de notre propre personne, famille, clan, ou communauté. Tandis que la plupart des gens ont tendance à faire preuve de partialité quand il s’agit d’eux-mêmes, de leurs proches, ce qui les pousse à commettre des injustices.
Pour Moïse, cet accident tragique a été en réalité un mal pour bien, et a constitué un véritable tournant dans sa vie. En effet, Dieu s’est servi de cet épisode pour pousser Moïse à faire un choix radical, celui de tourner définitivement le dos à Pharaon, bien qu’il soit son fils adoptif, et de se ranger du côté de la justice. Dieu savait qu’il était difficile pour Moïse de prendre cette décision par lui-même, et Il a donc suscité cet accident tragique, afin que Moïse n’ait d’autre choix que de quitter Pharaon, et ceci, sans la moindre hésitation. Au passage, la souffrance que cet accident a occasionnée chez Moïse n’est dû qu’à sa propre injustice, et il a fallu en passer par là pour que Moïse réalise ses torts et comprenne la leçon que Dieu voulait lui donner. En fin de compte, cet épisode est positif, car, certes, Moïse a commis une erreur qui l’a conduit à tuer un homme accidentellement, mais il se rattrapera par la suite en sauvant l’ensemble de son peuple contre l’immense injustice que lui faisait subir Pharaon. En tournant le dos au Pharaon, Moïse s’est mis en danger de mort et s’est privé d’un avenir en apparence glorieux, mais Dieu l’a récompensé pour avoir fait le bon choix, en le protégeant contre Pharaon, et en lui réservant un avenir encore plus glorieux, et ce, en faisant de lui un de ses prophètes les plus rapprochés.
On retrouve également dans la Torah ce même épisode, sauf que dans le Coran, il est précisé que Moïse a tué l’Egyptien par accident, tandis que dans la Torah, cet épisode est présenté comme un acte délibéré de la part de Moïse, ce qui aurait fait de lui un meurtrier. Or, Dieu ne choisit pas les criminels pour messagers, et le Coran corrige cette invention du Diable, en confirmant qu’il s’agissait bel et bien d’un accident, et non pas d’un acte prémédité.
28:18 Le lendemain matin, tandis qu’il marchait dans la ville, angoissé et guettant partout autour de lui, voilà que l’Israélite qui sollicita son aide la veille l’appelait à grands cris [pour qu’il vienne à nouveau à son secours]. Moïse lui dit alors : « Tu es un véritable provocateur ! »
28:19 Et, en levant le poing pour frapper leur ennemi commun, voilà que l’Israélite lui dit : « Ô Moïse ! Veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne cherches qu’à être une brute sur terre, et tu n’aspires pas à être un homme de bien. »
28:20 Et, c’est alors que vint un homme en toute hâte de l’autre extrémité de la ville, disant : « Ô Moïse ! Les notables ont donné pour ordre de te tuer. Quitte donc la ville si tu veux mon conseil. »
28:21 Il la quitta donc, angoissé et guettant partout autour de lui, tout en invoquant Dieu : « Seigneur ! Délivre-moi de ce peuple d’injustes. »
Après avoir tué un homme accidentellement, Moïse craignait que l’on soit déjà à sa recherche, et il marchait donc dans la ville craintif et se méfiant de tout le monde. C’est alors qu’il croisa la route du même Israélite qui avait sollicité son aide la veille, ce dernier lui demandant à nouveau de venir à son secours face à un nouvel ennemi. Moïse réalisa alors que cet homme était en réalité un véritable provocateur et le lui fit savoir. Et, en levant le poing pour frapper leur ennemi commun, l’Israélite crut que Moïse voulait s’en prendre à lui, d’où les propos qu’il lui a tenu. En effet, peu de gens savaient pour l’accident de la veille, et l’autre homme impliqué dans la bagarre n’était donc certainement pas au courant que Moïse avait tué un homme la veille. Ce nouvel épisode a fini de convaincre Moïse que c’est bien l’Israélite qu’il avait aidé la veille qui est l’injuste dans l’histoire, la preuve en est, ce dernier dénonce son crime devant tout le monde pour qu’il se fasse prendre, alors que Moïse est son bienfaiteur. C’est alors qu’un homme vint de l’autre extrémité de la ville l’avertissant que les notables de la ville étaient à sa recherche et avaient ordonné qu’on le tue, lui conseillant de prendre immédiatement la fuite avant de se faire prendre. Sur ce, Moïse quitta précipitamment la ville, dans l’angoisse et surveillant tout le monde autour de lui, priant Dieu qu’Il le sauve aussi bien de Pharaon et de ses notables, que de tous les injustes dont cette ville était remplie, y compris ceux de sa propre communauté.
Cet épisode est également mentionné dans la Torah, sauf que dans la Torah, ce n’est pas le même Israélite qui sollicite son aide, et il y est donné un détail qui n’est pas présent dans le Coran, à savoir que, contrairement à la veille, la deuxième dispute l’oppose cette fois-ci à un autre Israélite. Dans la version de la Torah, quand Moïse décide d’intervenir contre celui des deux qui était l’agresseur, ce dernier aurait alors mentionné le crime qu’il avait commis la veille, ce qui indique que l’accident de la veille s’était ébruité dans toute la ville. Or, dans le Coran, c’est le même Israélite qui le sollicite à nouveau, ce qui explique comment ce dernier pouvait être au courant qu’il avait tué un homme la veille, sachant qu’il y avait très peu de témoins de cet incident. En effet, si cela n’avait pas été le cas, alors Moïse aurait déjà pris la fuite le jour même de son crime. Le fait que la deuxième bagarre oppose l’Israélite qu’il avait aidé la veille à un autre Israelite, nous explique comment Moïse a pu réaliser que c’était en réalité lui le fautif dans l’histoire, étant donné qu’il a pu voir que ce dernier créait des conflits avec tout le monde, y compris avec les membres de sa propre communauté. Une fois de plus, la combinaison de la Torah et du Coran nous a permis de tirer au clair cet épisode, de voir clairement les erreurs introduites dans la Torah, et aussi de mieux comprendre certains passages qui sont moins détaillés dans le Coran.
28:22 Et, en prenant la direction de Madian, Moïse se dit alors en lui-même : « Il se pourrait bien que mon Seigneur guide mes pas dans la bonne direction. »
28:23 Puis, quand il eut atteint le point d’eau de Madian, il y trouva un groupe de gens qui y faisaient boire leurs bêtes, et à leur écart, deux femmes qui tentaient de retenir leur troupeau. « Que faites-vous là ? », leur demanda-t-il. « Nous ne ferons boire notre troupeau qu’une fois que les bergers seront partis », lui répondirent-elles, et d’ajouter : « Notre père est un homme très âgé. »
28:24 Ce sur quoi, Moïse fit boire leur troupeau à leur place, puis s’abrita à l’ombre et pria à l’intérieur de lui-même : « Seigneur ! Si tu as inscrit un bien en ma faveur, c’est maintenant plus que jamais que j’en aurai besoin. »
28:25 C’est alors que l’une des deux femmes s’approcha de lui timidement et dit : « Mon père demande à te voir afin de te récompenser pour avoir fait boire notre troupeau à notre place ». Puis, quand Moïse vint à sa rencontre et qu’il lui raconta toute son histoire, « Ne crains rien », lui dit le vieil homme, « tu es désormais totalement à l’abri de ce peuple d’injustes. »
28:26 Une des deux femmes proposa alors : « Ô père ! Prends le à ton service, tu ne saurais trouver meilleure recrue que celui qui est fort et digne de confiance à la fois. »
28:27 « Je désire », dit le vieillard, « te marier à l’une de mes deux filles que voici. Ceci, à condition que tu demeures à mon service pendant huit pèlerinages consécutifs. Et, tu es libre de prolonger de toi-même cette période jusqu’à dix, sachant que je ne veux rien t’imposer de trop contraignant. Et, s’il plaît à Dieu, tu trouveras en moi quelqu’un de bien. »
28:28 Moïse répondit : « Tu as ma parole et j’ai la tienne, et quelle que soit celle des deux échéances que je choisirai, nous sommes tous les deux bien d’accord que je n’aurai à en subir aucune conséquence, et Dieu sera le Garant des termes de notre arrangement. »
Moïse avait quitté la ville dans la précipitation, sans savoir vraiment où il allait. Il avait cependant bon espoir que Dieu guide ses pas dans la bonne direction, car Moïse avait foi en Dieu. Et, ce fut effectivement le cas quand Dieu lui inspira de prendre la direction de Madian, afin de lui apporter tout ce dont il avait besoin à ce moment bien précis de sa vie. En effet, à peine arrivé à Madian que Moïse fit la rencontre de celle qui allait devenir sa future femme, et Dieu lui a facilité les conditions pour que le contact se fasse entre eux tout naturellement. Dieu nous montre à travers le récit de Moïse comment Il veille sur ses serviteurs bienfaisants, d’abord en le sauvant de Pharaon et de son peuple, ensuite en trouvant pour lui une femme vertueuse au moment où il en avait le plus besoin, enfin en lui offrant une nouvelle vie saine et apaisée à Madian, loin du tumulte et de l’injustice qui règnent en ville. Dieu destine les gens de bien aux gens de bien, ainsi Il a trouvé pour Moïse une excellente famille de substitution, en lui donnant une femme bonne et croyante, et un beau-père juste et bien guidé par Dieu. De même, Dieu a trouvé pour cette famille tout ce dont ils avaient besoin également, à savoir un homme fort et digne de confiance en la personne de Moïse, qui saura les protéger et s’occuper des tâches difficiles pour eux. Dieu a créé autour de Moïse un véritable cocon à Madian, et ce, pendant plusieurs années consécutives, afin qu’il puisse se reconstruire en toute quiétude et pour le préparer de la meilleure des manières à la future mission qui l’attend.
Là encore, le Coran apporte des corrections par rapport à la version de la Torah. En effet, dans la Torah, il est raconté qu’arrivé au puit de Madian, Moïse y trouva les sept filles de Jéthro (également surnommé Réuel), le prêtre de Madian et celui qui deviendra son futur beau-père. Ces dernières avaient essayé de faire boire leur troupeau, mais en avaient été empêchées par les bergers, et c’est là que Moïse vola à leur secours et fit boire leur troupeau à leur place. Suite à cela, Moïse a été convié par Jéthro pour le remercier de ce qu’il avait fait pour ses filles, et ce dernier lui proposa alors une de ses filles, Séphora, comme épouse. Le Coran corrige une fois de plus les erreurs introduites dans la Torah, car les filles de Jéthro étaient des femmes de bonne famille, et elles n’allaient donc certainement pas s’aventurer à faire boire leur troupeau en même temps que les bergers pour ne pas être importunées par eux. D’autre part, elles étaient en réalité au nombre de deux, et non pas de sept, ce qui est déjà un nombre beaucoup plus raisonnable. Le Coran ajoute également des détails inédits, comme la négociation qu’il y eut entre Moïse et son beau-père, ce qui prouve une fois de plus que le Coran n’est pas un vulgaire plagiat de la Torah comme l’affirment les égarés, mais qu’il est bel et bien la pure vérité venant de Dieu.
Les termes du Coran sont extrêmement précis, notamment lors de la négociation entre Moïse et son beau-père, où il est question que Moïse reste au service de son beau-père pendant huit pèlerinages consécutifs, voire dix s’il en faisait le choix lui-même. Les traducteurs musulmans traduisent cela par huit à dix ans, ce qui est faux car il y a en réalité deux pèlerinages par an, le premier en hiver et le deuxième, plus court, en été. En effet, demeurer huit à dix ans au service de son beau-père semble un peu exagéré comme durée, tandis qu’un délai de quatre à cinq ans semble déjà beaucoup plus raisonnable.
28:29 Puis, quand Moïse eut complété le terme et qu’il se mit en route avec sa famille, il perçut au loin un feu à côté du Mont [Sinaï]. Il dit alors à sa famille : « Restez là ! J’ai cru voir un feu au loin. Peut-être y apprendrai-je une nouvelle ou vous en rapporterai-je un tison afin que vous puissiez vous réchauffer. »
Dans la version de la Torah, Moïse a vu un feu au milieu d’un buisson, et il décida de s’y rendre car il était intrigué par le fait que le feu ne brûlait pas le buisson. Mais, le Coran nous donne la vérité quant aux véritables motivations qui avaient poussé Moïse à se rendre auprès de ce feu, à savoir que Moïse pensait que c’était là un feu allumé par d’autres voyageurs, et voulait donc s’enquérir auprès d’eux des dernières nouvelles et y récupérer un tison dans le but d’allumer un feu pour réchauffer avec sa famille, ce qui semble assez logique comme explication. Tandis que la version de la Torah ne peut pas coller, car Moïse n’aurait pas pu voir d’aussi loin le fait que le feu ne brûlait pas le buisson, et cela ne peut donc pas être la raison qui l’a poussé à s’y rendre. Cependant, il n’en demeure pas moins vrai que quand Moïse parvint au niveau du buisson, il vit que le feu ne le consumait pas, étant donné que c’était là une manifestation divine, et non pas un vrai feu. En effet, Dieu avait manifesté ce semblant de feu afin d’éloigner Moïse de ses proches, dans le but qu’Il puisse s’entretenir avec lui seul à seul.
28:30 Puis, quand il l’eut atteint, il fut appelé du versant droit de la vallée, à l’endroit béni où se trouvait l’arbre : « Ô Moise ! C’est moi Dieu, le Maître de l’Univers ! »
28:31 « Jette ton bâton ! » Mais, quand il le vit se tortiller tout seul comme s’il s’agissait d’un djinn, il prit ses jambes à son cou sans demander son reste. « Ô Moïse ! Approche et n’aie crainte, tu es parfaitement en sécurité.
28:32 Introduits ta main dans ta poche et elle en ressortira toute blanche [de lèpre], sans qu’aucun mal ne t’atteigne pour autant. Puis, presse tes bras contre ton corps, et tu seras alors immunisé contre la peur. Voilà deux preuves bien visibles de la part de ton Seigneur à l’intention de Pharaon et de ses notables. Ce sont vraiment des gens très pervers. »
On retrouve ces deux grands miracles également mentionnés dans la Torah, et la seule différence avec le Coran est que dans la Torah, il est commandé à Moïse de mettre sa main contre sa poitrine pour qu’elle devienne blanche, et non pas dans sa poche. On trouve également des détails mentionnés dans la Torah, et qui ne sont pas présents dans le Coran, détails qui permettent de mieux comprendre le verset suivant : “Introduits ta main dans ta poche et elle en ressortira toute blanche, sans qu’aucun mal ne t’affecte pour autant”. En effet, ce qui est sous-entendu par là est que la main de Moïse devenait instantanément infectée par la lèpre blanche, et si le Coran précise en plus : “sans qu’aucun mal ne t’affecte pour autant”, c’est pour signifier à Moïse qu’il ne doit pas craindre d’être infecté par la lèpre.
L’Eternel lui dit encore: «Mets ta main sur ta poitrine.» Il mit sa main sur sa poitrine, puis la retira, et voici que sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. Exode C4:V6
Ceci constitue un grand miracle de Dieu, car la lèpre est une maladie mortelle et incurable, et il est impossible que la main de Moïse puisse être instantanément rongée par la lèpre, puis à l’instant d’après, en être totalement guérie. C’était donc là une grande preuve qui ne pouvait émaner que de Dieu, sachant qu’aucun des magiciens de Pharaon n’est capable d’accomplir une telle prouesse. Le Coran complète ce récit en révélant un autre atout que Dieu avait accordé à Moïse, et qui n’était pas destiné à être montré aux autres, mais seulement pour lui permette de mener à bien sa mission, à savoir qu’en serrant ses bras contre son corps, et donc, sans que cela ne se remarque, Moïse était instantanément immunisé contre la peur. En effet, on peut s’imaginer que cela devait être extrêmement intimidant de se confronter à Pharaon, à ses notables, et à toute sa cohorte de magiciens, d’autant plus que Moïse n’était pas quelqu’un qui était à l’aise en public, et du coup, grâce à ce miracle, il pouvait leur faire face sans trembler.
Dans la version de la Torah, Ramsès II est cité sous le titre de “Roi” et non pas celui de “Pharaon”, ce qui est une erreur, car sous Ramsès II , le titre suprême était celui de “Pharaon”, tandis que le titre de “Roi” n’était plus en usage en Egypte. Le Coran est extrêmement précis dans les termes qu’il utilise, ce qui n’est pas étonnant, car il s’agit de la Parole même de Dieu. En effet, dans le sourate consacrée à Joseph, qui résidait également en Egypte, mais avant le règne de Ramsès II, le monarque en exercice était désigné sous le titre de “Roi”, car à cette époque le titre de “Pharaon” n’existait pas encore. Le titre de “Pharaon” n’a en réalité vu le jour qu’avec Ramsès II, qui se faisait appeler “Pharaon” tout court, et non pas “le Pharaon”, et les monarques qui l’ont suivi ont ensuite repris ce terme pour en faire leur titre suprême.
Dans la version de la Torah, il est raconté que le Pharaon qui avait recueilli Moïse pour en faire son fils adoptif serait mort pendant que Moïse était encore en exil à Madian, ce qui signifierait que Moïse a ensuite été confronté au fils de Pharaon, et non pas à Pharaon lui-même.
Longtemps après, le roi d’Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l’esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montèrent du fond de l’esclavage jusqu’à Dieu. Exode C2:V23
Or, cela n’est absolument pas vrai, c’est pourquoi il est explicitement précisé dans une autre sourate du Coran que Moïse a été confronté au même Pharaon qui l’avait adopté étant jeune.
28:33 Moïse dit alors : « Seigneur ! J’ai tué l’un des leurs, je crains qu’ils ne me tuent en représailles.
28:34 Et, mon frère, Aaron, est plus doué que moi pour parler, envoie le donc avec moi en renfort pour appuyer mes dires, car j’ai bien peur qu’ils ne me traitent de menteur. »
28:35 Dieu dit : « Soit ! Nous allons renforcer ta position en envoyant avec toi ton frère, et vous donner à tous les deux une autorité telle qu’il leur soit impossible de vous atteindre. Grâce à nos miracles, vous deux, de même que tous ceux qui vous suivront, sortirez assurément vainqueurs. »
Les musulmans comprennent de ces versets que Moïse souffrait d’un bégaiement, or il n’en est rien. Ce que disent ces versets, c’est simplement que Moïse n’était pas doué pour s’exprimer en public, ce qui n’est effectivement pas donné à tout le monde. Dieu choisit pour messagers ce qu’il y a de plus nobles parmi ses serviteurs, et par conséquent, Moïse ne souffrait, bien évidemment, d’aucun bégaiement, tout comme Muhammad n’était nullement analphabète, tout comme aucun des autres messagers de Dieu ne souffrait d’aucun handicap, mais c’est plutôt le Diable qui choisit ses représentants parmi les infirmes. La Torah confirme ce que je viens vous dire, à savoir que Moïse était quelqu’un de pudique et n’était simplement pas à l’aise pour s’exprimer devant une audience, c’est pourquoi il a demandé à Dieu qu’il puisse être assisté par son frère.
Moïse dit à l’Eternel : « Ah, Seigneur, je ne suis pas un homme doué pour parler et cela ne date ni d’hier ni d’avant-hier, ni même du moment où tu as parlé à ton serviteur. En effet, j’ai la bouche et la langue embarrassées. » Exode C4:V10
Les preuves que Dieu a données à Moïse et à son frère, Aaron, sont telles, qu’il ne sera pas possible pour Pharaon et ses notables de les atteindre physiquement, comme ils l’auraient fait avec toute autre personne contestant leur autorité. Dieu ne cessera ensuite de produire des miracles de plus en plus grandioses, assurant ainsi la victoire de Moïse et de tous ceux qui l’auront suivi, et réduisant à néant Pharaon et ses partisans.
28:36 Puis, quand Moïse se présenta à eux avec nos miracles incontestables, Pharaon et ses notables n’eurent pour seule réaction que de dire : « Ce n’est là que l’œuvre de la magie, et nous n’avons jamais entendu un tel discours chez nos premiers ancêtres. »
28:37 Ce à quoi Moïse répondit : « Mon Seigneur sait mieux que quiconque qui d’entre nous est sur une bonne guidée émanant de Lui et qui accédera à l’Ultime Demeure. Assurément, Il n’accorde pas la réussite aux injustes. »
De même que les injustes de toutes les générations, Pharaon et ses notables n’ont eu pour seule réaction face aux miracles de Dieu, que de les qualifier de magie. Mais, ils ne sont que des menteurs et des injustes, car ils savent très bien que cela n’est pas de la magie, étant donné qu’aucun magicien sur terre n’a jamais été capable de réaliser de telles prouesses. Les miracles de Dieu n’ont strictement rien à voir avec de la magie, car ils sont réels, tandis que la magie n’est qu’une illusion projetée dans l’esprit des gens par l’entremise de diables parmi les djinns. En effet, aucun des magiciens de Pharaon n’a été capable de reproduire les miracles que Dieu avait accomplis à travers Moïse. Bien au contraire, les magiciens se sont inclinés devant le Dieu de Moïse et ont reconnu que seul le Vrai Dieu pouvait faire cela, ce qui aurait dû normalement pousser Pharaon et ses notables à se soumettre. D’autre part, au lieu d’être ouverts à la vérité et de prendre en considération le discours de Moïse, Pharaon et ses notables, tout comme les injustes de toutes les époques, se sont contentés de rejeter en bloc son discours, avec pour seul argument que de dire qu’un tel discours ne correspondait pas à ce qu’ils avaient appris de leurs ancêtres. Aujourd’hui, musulmans, juifs, et chrétiens, ont exactement le même genre de réaction avec moi, à savoir qu’ils rejettent mon discours de vérité émanant de Dieu, sans même le prendre en considération, pour le simple fait qu’il ne corresponde pas aux croyances de leurs ancêtres. Dieu sait mieux que quiconque qui sont ceux qui sont vraiment sur une bonne guidée émanant de Lui et qui accéderont au Paradis. La règle de Dieu est qu’Il ne guide jamais les injustes, à savoir ceux qui rejettent la vérité quand elle se présente à eux, qui sont des menteurs, et qui ne cherchent qu’à suivre leurs propres désirs. Ceux-là, Dieu les conforte dans leurs fausses croyances et dans leurs certitudes pour qu’ils s’aveuglent encore plus, et ce, jusqu’à ce que le châtiment vienne à eux à l’improviste.
28:38 Et, Pharaon dit : « Ô notables ! Je ne vous connais pas un autre Dieu que moi-même. Ô Haman ! Fais cuire des briques en argile et construis-moi une tour si haute que je puisse atteindre, si tant est qu’Il existe, le Dieu de Moïse. Mais, moi je pense qu’il est plutôt un menteur. »
Pharaon se prend en réalité pour Dieu Lui-Même et ne croit pas en l’existence d’un Dieu Tout-Puissant qui règne au Ciel comme sur terre, d’où sa réponse pleine d’ironie, demandant à Haman, son bras droit et bâtisseur en chef, de construire pour lui une tour qui monterait jusqu’au Ciel dans l’expectative d’y rencontrer le Dieu de Moïse. La vérité est que Pharaon sait à l’avance que même si la construction d’une telle tour était possible, il ne trouverait de toute façon aucun Dieu au Ciel, sachant qu’il ne croit absolument pas en l’existence d’un tel Dieu et qu’il n’est aucunement disposé à le faire, et que dans tous les cas, Dieu est insaisissable, étant donné qu’Il se trouve à la fois partout et nul part en même temps. Pharaon pense plutôt que Moïse n’est qu’un habile magicien et un imposteur, et qu’il ne fait donc que mentir en se présentant comme étant le messager d’un Dieu qu’il aurait lui-même inventé, ce qui montre à quel point il est égaré pour pouvoir penser une telle chose. Pharaon était, en effet, extrêmement imbu de lui-même, à tel point qu’il prétendait être Dieu en personne, ce que peu d’hommes ont fait à travers l’histoire. Il imposait à son peuple de le prendre pour seul et unique Dieu, et s’ils ne le faisaient pas, ils étaient exécutés. C‘est pourquoi Dieu a voulu lui donner une leçon sans précédent sur cette terre, en guise de châtiment pour lui, et d’avertissement pour tous ceux qui seraient tentés de suivre son exemple.
Il y a encore un autre miracle de Dieu qui se cache dans cet ordre que Pharaon a donné à Haman d’allumer un feu pour y fabriquer des briques en argile cuite. En effet, on n’a découvert que très récemment que les briques composant les pyramides d’Egypte ne sont pas des pierres brutes acheminées jusqu’en plein milieu de désert, mais qu’il s’agit en réalité de briques fabriquées sur place à partir de terre cuite. Leur procédé de fabrication est si élaboré, qu’à ce jour, nous sommes toujours incapables d’en déceler le secret. Pendant longtemps, le mystère était demeuré intact, car on ne trouvait aucune réponse à la question de comment les Égyptiens pouvaient acheminer des pierres bruts d’aussi grosse taille en plein milieu du désert, sachant qu’une seule d’entre elle nécessitait des centaines d’hommes pour être déplacée, et ce, au prix d’un effort surhumain. La réponse est maintenant évidente, il ne s’agissait pas de pierres brutes, mais de briques en terre cuite fabriquées de toute pièce sur place.
28:39 Et, Pharaon et ses soldats s’enflèrent d’orgueil sur terre, de la façon la plus injuste qui soit. Ils ne croyaient pas qu’ils devront un jour comparaître devant Nous.
28:40 Nous le saisîmes donc, de même que ses soldats, et Nous les précipitâmes dans les flots. Regarde donc quelle a été la fin des injustes.
Pharaon et ses soldats étaient totalement imbus de leur propre puissance et se pensaient inarrêtables. Ils commettaient les pires exactions, comme le fait d’avoir injustement réduit à l’esclavage le peuple d’Israël, et aussi d’avoir fait assassiner tous leurs nouveau-nés mâles, pensant qu’ils n’auraient jamais à répondre de leurs crimes devant personne. Mais, ils ont oublié Dieu dans l’équation, et Dieu se rappela à leur bon souvenir, et ce, de la manière la plus brutale qui soit, à savoir en les précipitant dans les flots de la mer. Peu importe la puissance que l’on pense détenir, nous demeurons tout autant vulnérables face à Dieu, et Pharaon et ses soldats en ont fait l’amère expérience à leurs dépens. Assurément, les injustes ne sauraient échapper aux fruits de leurs mauvaises œuvres.
28:41 Et, Nous en fîmes des modèles invitant à l’Enfer, et au jour de la Résurrection, ils n’auront personne pour leur venir en aide.
La promesse de Dieu est vérité, et on peut voir à travers les époques que Dieu a réalisé la promesse qu’Il a faite dans ce verset. En effet, Pharaon a été pris pour modèle ultime par tous les puissants de ce monde venus après lui, et qui comme lui, étaient extrêmement imbus de leur personne, d’où l’expression qui en est né : “Se prendre pour un Pharaon”. Jusqu’à ce jour encore, les symboles visibles de la puissance font référence à Pharaon, comme la pyramide, l’aigle, le hiéroglyphe du soleil, l’œil d’Horus, et le sceptre. Tout comme Dieu a fait d’Abraham un modèle invitant au Paradis, inversement, Dieu a fait de Pharaon un modèle invitant à l’Enfer. En effet, Pharaon réunit tous les mauvais comportements qui mènent en Enfer, comme le fait d’être imbu de sa personne, rebelle, et tyrannique, et aussi, par sa folie des grandeurs, son immense injustice, et sa défiance envers Dieu, et enfin, parce qu’il a ignoré un par un tous les avertissements de Dieu, et ce, jusqu’à ce que le châtiment lui parvienne. Les gens qui sont destinés à l’Enfer ont tous une part de Pharaon en eux, du fait qu’ils partagent plus ou moins ces mêmes caractéristiques. Aujourd’hui, beaucoup des gens sont devenus des mini-Pharaons, il n’y a pour cela qu’à voir leurs principaux traits de caractère : Ils ont une haute image d’eux-mêmes et vouent un véritable culte à leur propre personne notamment à travers les réseaux sociaux et du fait de l’attention toute particulière qu’ils accordent à leur image. Ils sont des rebelles, car ils refusent d’obéir à la loi de Dieu, mais préfèrent suivre leurs propres désirs. Ils sont tyranniques, car ils s’emportent à la moindre critique et refusent toute remise en question. Ils ont la folie des grandeurs, car ils en veulent toujours plus et vivent toujours au-dessus de leurs moyens. Ils sont injustes, car ils rejettent la vérité de Dieu et continuent de commettre les injustices sans chercher à se réformer. Il sont dans la défiance envers Dieu, car ils ne craignent pas son châtiment et ignorent tous ses avertissements.
28:42 Et, Nous les fîmes suivre d’une malédiction dans cette vie, et au jour de la Résurrection, ils seront parmi les honnis.
Là aussi, Dieu a parfaitement tenu sa promesse, car tout ce qui est en rapport avec Pharaon a été depuis maudit par Dieu. En effet, cela s’est confirmé à travers l’histoire avec la malédiction rattachée aux pharaons, qui est à l’origine de nombreuses morts inexpliquées. De même, tous ceux qui prennent Pharaon pour modèle, comme par exemple les élites maçonniques, sont également frappés de malédiction dans tous les domaines de leur vie. Au jour de résurrection, toutes ces élites qui ont suivi le mauvais exemple de Pharaon seront frappées de petitesse et d’humiliation pour s’être enflés d’orgueil sur cette terre de façon injustifiée, et ils compteront parmi les plus méprisés.
28:43 Et, Nous avons effectivement donné le Livre à Moïse après avoir fait périr les premières générations, comme preuve tangible pour les gens, et en guise de guidée et de miséricorde. Puissent-ils tenir compte du rappel.
Moïse est celui qui fait la jonction entre l’ancien et le nouveau monde. En effet, le monde dit “moderne” dans lequel nous vivons aujourd’hui remonte en réalité jusqu’à l’époque de Moïse, tandis qu’il n’y a plus aucun lien entre l’ancien monde, celui d’avant Moïse, et notre monde actuel. La plupart de nos lois, et notre conception même du bien et du mal, indépendamment de nos diverses origines et croyances, sont en réalité issus du Livre, donc postérieurs à Moïse. Ce que Dieu appelle le “Livre”, ce n’est pas l’Ancien et le Nouveau Testament d’aujourd’hui, mais plutôt leur texte original au moment de leur révélation. Or, ce dernier n’a plus rien à voir avec sa version d’aujourd’hui. Il faut donc bien être conscient que la Torah qui a été donnée à Moïse n’est pas ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ancien Testament ou le Pentateuque, de même l’Évangile qui a été donné à Jésus n’est pas ce qu’on appelle le Nouveau Testament. Dieu dit dans le Coran qu’une bonne partie du texte original de ces deux livres a été caché, et ce qu’il en reste a été partiellement déformé. En effet, les versions originales de la Torah et de l’Évangile ont été cachées dans des coffres-forts bien à l’abri du regard du grand public, et ce, depuis très longtemps, car si celles-ci venaient à être découvertes, ce serait alors l’effondrement de notre monde actuel, étant donné qu’il repose entièrement sur le mensonge qui a été forgé sur ces 2 livres. Seul le Coran a été intégralement préservé par Dieu, en sa qualité d’ultime livre destiné à toute l’humanité, et ce, jusqu’à la fin des temps. Tandis que la Torah et l’Evangile, eux, s’adressaient uniquement aux Enfants d’Israël, et Dieu les a laissés être déformés en guise d’épreuve pour les chrétiens et les juifs, ceci, parce que d’eux-mêmes, ils se sont écartés de la voie.
Dieu nous a envoyé le Coran en guise de guidée et de miséricorde, contenant un message à la fois universel et atemporel à destination de tous les hommes. Si les gens venaient aujourd’hui à prendre connaissance du texte original de la Torah et de l’Évangile, ils réaliseraient alors que son message est exactement le même que celui du Coran. Les “religions” d’aujourd’hui n’auraient alors plus aucune raison d’exister, et seraient exposées pour les véritables sectes qu’elles sont effectivement, et de ce fait, s’effondreraient totalement sur elles-mêmes. En effet, comme cela est dit dans le faux Évangile inventé par les chrétiens, si Jésus n’était pas le fils de Dieu et qu’il n’avait pas vraiment été ressuscité, alors c’est tout le christianisme dans son ensemble qui n’aurait plus aucune raison d’être. Cependant, le Diable n’a épargné personne, car c’est la mission que Dieu lui a attribuée. Et, après avoir égaré les juifs et les chrétiens, il n’a pas perdu de temps et s’en est immédiatement pris aux musulmans, inventant pour eux une toute nouvelle religion, l’islam, qui n’a rien à voir avec celle qui avait été enseignée par le prophète Muhammad. La fausse religion de l’islam fait croire aux musulmans qu’elle se base sur le Coran, alors qu’en réalité, elle se base uniquement sur les Hadiths, sachant que ces derniers ne sont en aucun cas les enseignements du prophète Muhammad, mais plutôt le mensonge que le Diable a inventé en son nom. Car, comment le prophète pourrait-il enseigner ce qui est dénué de sens et qui s’oppose diamétralement au Coran ? La vraie Religion de Dieu, c’est celle que je vous rappelle là, moi le messager de Dieu, et le vrai sens du Coran, c’est celui que je vous transmets dans cette traduction, et ils n’ont absolument rien à voir avec les fausses interprétations de l’islam. Malgré les apparences, les musulmans ne sont pour la plupart pas de vrais croyants, mais plutôt des sectaires et des idolâtres qui ne cherchent qu’à perpétuer les traditions de leurs ancêtres, sans même les remettre en question ni chercher à avoir leur propre réflexion.
Une fois le souvenir des anciennes générations totalement effacé de la mémoire des Enfants d’Israël, ces derniers avaient poussé leur égarement très loin. Dieu les a donc laissés goûter aux conséquences de leurs mauvais choix en leur faisant subir l’humiliation de devenir les esclaves de Pharaon et de son peuple, et en laissant leurs fils être égorgés à la naissance en guise de châtiment pour eux. Mais, Dieu a voulu ensuite leur donner une seconde chance en leur envoyant Moïse et la Torah. Or, comme on le sait désormais, les Enfants d’Israël n’ont pas profité de cette chance et n’ont en réalité jamais vraiment cessé d’être des injustes. Car, même après que Dieu les a miraculeusement sauvé de Pharaon, ils sont très vite revenus à leur ancien égarement et ont fait encore pire qu’avant, subissant ainsi la colère et la malédiction de Dieu, et ce, jusqu’à la fin des temps.
28:44 Et, tu n’étais pas sur le versant ouest [du Mont Sinaï] quand Nous décrétâmes les Commandements à Moïse, et tu n’étais certainement pas parmi les témoins de cela.
28:45 Mais, Nous fîmes se succéder bien des générations [depuis l’époque Moïse], à tel point que cet épisode leur semble désormais très lointain. Et, tu n’as pas vécu parmi le peuple de Madian ni même tu ne leur as récité nos versets, mais c’est plutôt Nous qui leur avions envoyé un messager.
28:46 Et, tu n’étais pas à côté du Mont [Sinaï] quand Nous y appelâmes [Moïse]. Mais, tu n’as eu connaissance de tout cela que par pure Miséricorde de la part de ton Seigneur, afin que tu avertisses un peuple qui n’a reçu aucun avertisseur avant toi. Puissent-ils tenir compte du rappel.
Déjà du temps du prophète Muhammad, l’époque de Moïse semblait déjà très lointaine pour ses contemporains, aussi lointaine que l’est pour nous aujourd’hui l’époque de Jésus Christ. Rapporter autant de détails inédits au sujet de Moïse constitue donc un véritable miracle, et prouve incontestablement que le prophète Muhammad n’a pu obtenir ces informations que de Dieu Lui-Même, sachant que ces informations ne sont documentées dans aucun autre livre avant le Coran. En effet, il n’y a que Dieu et Moïse qui étaient présents lors de l’épisode du buisson ardent à proximité du Mont Sinaï, de même lorsque que Moïse y fut appelé une seconde fois pour y recevoir les tables de la Loi. Également, certains détails de la vie de Moïse, sa fuite vers Madian, et la discussion qu’il a eu avec son beau-père pour obtenir la main de sa fille, ne sont mentionnés dans aucun autre livre que le Coran. On ne peut donc pas accuser le prophète Muhammad de plagiat, et il est clair en le lisant que le récit de Moïse dans le Coran n’a pu être inventé, et qu’il est bel et bien la pure vérité venant de Dieu. Ceci a donc largement de quoi interpeller tout homme sincère et doué d’intelligence. Car, quand on prend le récit du Coran et qu’on le compare à celui de la Torah, on voit clairement qu’il contient bien la vérité, étant donné que le Coran fait la lumière sur certains de ses épisodes qui étaient jusque-là opaques, en corrige les erreurs, et y ajoute des informations inédites. Pour imaginer à quel point ceci constitue un grand miracle de Dieu, c’est comme si quelqu’un venait aujourd’hui nous révéler des détails inédits concernant la vie de Jésus, qui depuis plus de 2000 ans n’ont jamais été rapportés par personne. Il y a des choses qu’on ne peut tout simplement pas inventer, et le récit de Moïse raconté dans cette sourate en fait clairement partie.
28:47 Et, si un malheur s’abattait sur eux, que leurs propres mains ont provoqué, ils diraient : « Seigneur ! Pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé de messager ? Nous aurions alors suivi tes versets et nous aurions été du nombre des croyants. »
28:48 Puis, quand la vérité venant de notre part leur parvint, ils dirent : « Pourquoi ne lui a-t-on pas donné la même chose qui avait été donnée à Moïse ? » Pourtant, n’avaient-ils pas avant cela refusé de croire en ce qui avait été donné à Moïse ? « Ce sont là deux livres résultant de la même magie et qui ne font que renvoyer l’un vers l’autre », alléguèrent-ils. Et, de poursuivre : « Nous refusons de croire en l’un comme en l’autre. »
28:49 Dis : « Apportez donc un livre émanant de Dieu, et qui soit meilleur en termes de guidée que ces deux livres-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques. »
28:50 Mais, s’ils ne satisfont pas à ta requête, alors sache qu’ils ne font en réalité que suivre leurs propres passions. Et, qui donc est plus égaré que celui qui suit sa propre passion sans aucune guidée venant de Dieu ? Assurément, Dieu ne guide pas les gens injustes.
Les criminels demeurent dans leur injustice jusqu’à ce que le malheur s’abatte sur eux, malheur que leurs propres mains ont en réalité préparé. Et quand cela finit par leur arriver, ils demandent alors à Dieu pourquoi Il ne leur a pas envoyé un messager avant, arguant que s’Il l’avait fait, ils auraient alors certainement suivi ses versets et auraient été du nombre des croyants. Or, les criminels ne font là que mentir et se bercer d’illusion, car, que Dieu leur envoie un messager ou non, ils demeureront toujours les mêmes criminels qu’ils ont toujours été, et quoi qu’il arrive, ils trouveront toujours un prétexte pour ne pas croire. En effet, les messagers de Dieu n’ont jamais changé l’injuste en juste, l’aveugle en voyant, le criminel en homme de loi, mais les messagers ne sont envoyés par Dieu qu’à titre de confirmation pour les gens de bien, et en guise de témoins contre les criminels. Ils ne sont pas là pour changer la nature profonde des gens, mais uniquement pour leur délivrer un message clair de la part de Dieu. Effectivement, quand le prophète Muhammad est venu avec la vérité venant de Dieu, ces mêmes injustes qui tenaient ce genre de faux discours refusèrent de croire en lui et au Coran, prétextant qu’il n’avait pas accompli les mêmes miracles que Moïse avait accomplis par le passé. Or, n’avaient-ils pas avant cela refusé de croire en Moïse et traité de mensonges ses miracles ? Pour les criminels, c’est l’éternelle course en avant, et on voit donc bien que leur discours n’est qu’un mensonge, et que même si Muhammad accomplissait les mêmes miracles que Moïse, ils trouveraient rapidement un nouveau faux prétexte pour continuer à refuser de croire.
Les injustes du temps du prophète Muhammad se disaient que la Torah, tout comme le Coran, sont deux livres résultant de la même magie, ce qui explique pourquoi ils renvoient l’un vers l’autre. Voilà donc quelle est leur logique bancale, et ce qui les amène à les rejeter tous les deux. Si ces gens-là disaient vrai, qu’ils apportent donc un livre qui émane de Dieu, et qui soit meilleur en termes de guidée que la Torah et le Coran. Mais, la vérité est qu’ils ne sont que des menteurs, et la vraie raison qui les a poussés à rejeter la Torah et le Coran est simplement qu’ils ne veulent en faire qu’à leur tête, alors même qu’ils ne sont en rien bien guidés, et de ce fait, leurs désirs ne font que les mener à leur propre perte. En effet, il n’y a pas plus égaré que celui qui a pour religion de suivre ses propres désirs, et qui traite de mensonge la vérité quand elle se présente à lui, alors même qu’il ne se base sur aucune guidée venant de la part de Dieu. Assurément, Dieu ne guide pas les injustes et les conforte dans leurs mensonges et leur injustice, et ce, jusqu’à ce que le châtiment s’abatte sur eux.
Aujourd’hui, la même chose se répète avec moi, l’ultime messager de Dieu, à savoir que les injustes exigent de moi que je fasse la même chose que les précédents messagers, comme condition préalable avant de croire en moi. Mais, cela n’est qu’un mensonge de leur part, car même si je le faisais, cela ne changerait rien au fait qu’ils continueront à refuser de croire en moi. De toute façon, la décision ne m’appartient pas, mais n’appartient qu’à Dieu, et chaque messager doit faire avec ce que Dieu lui a donné. Mon rôle, comme tous les autres messagers, consiste simplement à transmettre ce que Dieu m’inspire, et cela est amplement suffisant comme preuve pour les gens que Dieu veut guider et qui sont sincères dans leur démarche. Quant aux autres, rien ne sera jamais suffisant pour eux, car ils ne sont que des hypocrites, et leur vraie religion consiste en réalité à suivre leurs propres passions et à perpétuer contre vents et marées les croyances de leurs ancêtres.
28:51 Et, Nous leur avons fait parvenir La Parole. Puissent-ils tenir compte du rappel.
28:52 Ceux à qui Nous avions donné les Écritures avant que le Coran ne vienne, eux, croient en ce dernier.
28:53 Et, quand il leur est récité, ils disent : « Nous y croyons, il est bel et bien la vérité émanant de notre Seigneur. Nous étions déjà en réalité soumis avant même sa venue. »
28:54 Ceux-là recevront une double récompense pour avoir été patients et pour avoir repoussé le mal par le bien, et pour avoir fait dépense de ce que Nous leur avons attribué.
28:55 Et, parce que quand ils entendent les futilités, ils s’en écartent et disent : « Nous avons nos œuvres et vous avez les vôtres. Que la paix soit sur vous. Nous ne désirons pas la compagnie des ignorants. »
Seuls les vrais croyants tiennent compte du rappel de Dieu quand il leur parvient. En effet, ceux qui à l’époque du prophète Muhammad suivaient déjà la Torah et l’Évangile avant la venue du Coran, n’ont eu aucun mal à reconnaître la Parole de Dieu dans le Coran et à y croire au même titre qu’ils croyaient déjà en la Torah et en l’Évangile. En réalité, ces gens-là étaient déjà de vrais croyants avant même la venue du Coran, et le Coran n’a fait que confirmer leur bonne guidée et parachever leur foi. Ceux-là recevront une double récompense, à savoir une récompense dans cette vie ici-bas et une récompense dans l’au-delà, pour avoir été patients, pour avoir repoussé le mal par le bien, pour avoir dépensé de ce que Dieu leur a attribué, et parce qu’ils ont su se prémunir contre la compagnie des égarés. De même aujourd’hui, ceux qui croient en moi et en mon message comme une évidence, sont les vrais croyants, et ils l’étaient déjà avant même ma venue. Dieu les a récompensés pour avoir été patients, car il faut de la patience pour suivre la vraie voie de Dieu, sachant que c’est un chemin à la fois long, difficile, et solitaire, et parce qu’il faut de l’endurance et de la patience pour supporter toutes les railleries des égarés que sont les sectaires et les non-croyants. Les vrais croyants sont également ceux qui font le bien avec ce que Dieu leur a donné et qui évitent soigneusement la compagnie des égarés. Voilà donc le stéréotype du vrai croyant, et ce stéréotype ne changera jamais avec le temps, et ce sont uniquement ceux qui adhèrent à ce stéréotype que Dieu guidera et sauvera, et qui recevront de sa part une double récompense, à savoir dans cette vie et dans l’au-delà.
28:56 Ce n’est pas toi qui guide celui qui te plait, mais c’est plutôt Dieu qui guide celui qu’Il veut. Et, Il sait mieux que quiconque ceux qui sont aptes à recevoir la guidée.
Ce ne sont pas les messagers de Dieu qui guident ceux qui leur plaisent, et contrairement à ce que les égarés pensent, Moïse, Jésus, ou Muhammad n’ont jamais converti personne. En réalité, c’est Dieu le seul et unique Guide, et le rôle des messagers consiste simplement à transmettre de la meilleure des manières. En effet, Dieu sait mieux que quiconque celui qui suivra la guidée et celui qui ne la suivra pas du fait de son injustice, car Dieu lit au plus profond des gens et connaît donc la vraie nature de chacun. Occupez-vous donc en priorité de vous-mêmes, et laissez donc ceux qui refusent de croire, car nul doute que si Dieu voyait un bien en eux, Il les aurait alors guidés, avec ou sans vous. La foi et la Guidée ne viennent que de Dieu, et chacun est tributaire de ses propres œuvres. Or, Dieu ne guide pas les injustes, et nul ne saurait les guider en dehors de Lui.
28:57 Mais, ils objectèrent : « Si nous suivons la guidée avec toi, nous risquons d’être chassés de force de nos terres. » Comme si ce n’était pas Nous qui les avions établis dans une enceinte sacrée, sûre et inviolable, où y sont acheminés, en guise de provision de notre part, toutes sortes de vivres. Mais, la plupart semblent l’ignorer.
Les Quraychs, tribu du prophète Muhammad et qui étaient des résidents de la Mecque, disaient au prophète Muhammad qu’ils craignaient d’être chassés de leurs terres s’ils suivaient la voie qu’il leur préconisait, oubliant que c’est en réalité Dieu qui les a établis sur cette terre, et qui en a fait une enceinte sûre et inviolable. En effet, bien avant que Muhammad n’ait été investi par Dieu en tant que prophète, un accord avait été trouvé entre les principales tribus arabes pour sécuriser l’enceinte de la Mecque et les principales routes y accédant. Car, le pèlerinage de la Mecque attirait des gens de toute la péninsule arabique et parce qu’il hébergeait également le plus grand marché du pays. Les arabes étant pour la plupart des commerçants, il était donc dans leur intérêt commun de sécuriser l’enceinte de la Mecque et de ses principaux axes, et pour cela, ils avaient levé un impôt spécial servant à en financer la protection. Ce que les Quraychs semblent ne pas comprendre, c’est que s’ils sont en sécurité à la Mecque, c’est uniquement du fait de Dieu, et non pas parce qu’ils ont passé cet accord avec les différentes tribus arabes. Donc, si Dieu a pu faire que la Mecque devienne un havre de paix, tandis qu’ailleurs, le danger rode partout, cela prouve bien qu’Il est parfaitement capable de les protéger n’importe où ils se trouvent, et ce, du moment qu’ils suivent ses instructions en obéissant au prophète Muhammad.
28:58 Et, combien de cités avons-Nous détruites pour n’avoir pas été reconnaissantes pour nos bienfaits du quotidien ? Voyez donc leurs demeures : Presque toutes ont été abandonnées, et c’est Nous qui en sommes devenus les héritiers.
Dieu comble les hommes en leur accordant de ses bienfaits au quotidien, mais la plupart d’entre eux pensent que cela leur est entièrement dû et qu’ils ne doivent rien à Dieu. Les gens croient qu’ils doivent leur salaire uniquement à leur propre mérite et qu’il est normal de trouver sur les étals de leurs commerces des biens à consommer, alors que c’est précisément cela le don de Dieu au quotidien dont il est question dans ce verset. Tant que tout va bien pour eux, les gens n’ont que faire des rappels à l’ordre de Dieu et se croient intouchables, puis quand le malheur les atteint, voilà qu’ils s’érigent en victimes et crient à l’injustice. Prenez par exemple le cas des Ukrainiens aujourd’hui : Pendant longtemps ils ont vécu confortablement, profitant des bienfaits de Dieu sans lui rendre grâce, jusqu’au jour où la colère de Dieu s’est déversée sur eux, et voilà qu’une partie d’entre eux sont morts de façon horrible, tandis que l’autre a dû fuir dans la précipitation, laissant derrière eux familles, biens, et maisons. Ces criminels ont beau maintenant appeler Dieu à l’aide, ils ne reçoivent aucune réponse de sa part, car quand Dieu les appelait à Lui, eux persistaient à l’ignorer. Dieu a abattu sur les Ukrainiens un redoutable ennemi, à savoir la Russie de Vladimir Poutine et son armée, une armée aussi brutale qu’impitoyable, et personne sur terre ne pourra leur venir en aide, car c’est cela le châtiment de Dieu. Pour le moment, le châtiment ne concerne que les Ukrainiens et quelques pays par-ci par-là dans le monde, mais ce n’est là qu’un début, car ce châtiment va progressivement s’étendre à tous les criminels de la terre entière.
Prenez également le cas des Libanais, ils vivaient jusqu’à il n’y a pas si longtemps dans l’opulence, quand le Liban était encore appelé la Suisse du Moyen-Orient. Mais, à cause de leur ingratitude et de leur extrême injustice, la plupart d’entre eux vivent désormais vivent dans le dénuement le plus complet, avec seulement 1 à 4 heures d’électricité par jour, et leur monnaie a été dévaluée par 20, ce qui fait qu’ils ne peuvent même plus se payer de quoi manger, étant donné que tout est importé chez eux. Quant aux économies qu’ils avaient réussi à amasser tout au long leur vie, leurs comptes bancaires ont été totalement vidés, et ce, du jour au lendemain, par les mafieux qui sont à la tête de leurs pays, et pour qui ils ont eux-mêmes votés, et malgré cette trahison, ces injustes les ont reconduits au pouvoir. Voilà donc le prix à payer pour leur communautarisme, idolâtrie, sectarisme, matérialisme, et injustice extrême, et le pire est encore à venir pour les Libanais, étant donné qu’ils persistent dans leur mauvaise voie. Ce monde ne s’arrêtera pas tant qu’il y a aura encore un seul criminel à la surface de la terre. Que les criminels tremblent donc, car l’heure des comptes est arrivée pour eux.
28:59 Et, ton Seigneur ne saurait détruire les cités avant d’envoyer dans leur métropole un messager leur récitant nos versets. Et, Nous ne détruisons de cités que du fait que leurs habitants sont des injustes.
Dieu n’envoie son châtiment qu’après avoir envoyé un clair avertisseur pour rappeler aux gens ses versets explicites, et je suis ce clair avertisseur que Dieu a envoyé au monde entier. Aujourd’hui, le monde est devenu comme un seul territoire du fait des progrès technologiques, que ce soit au niveau des communications ou des transports. La France peut être considérée comme sa capitale, de par la place centrale qu’elle y occupe, sa taille moyenne, l’histoire universelle de son peuple, et le fait que ses valeurs et sa culture se soient imposées dans le monde entier, et ce, depuis la Révolution Française. En effet, la France a été la première des républiques, et ce système de gouvernance s’est ensuite répandu à tous les pays du monde. De même, les valeurs qu’elle incarne, dites des “lumières”, ont inondé le monde entier, et si Dieu a permis cela, c’est uniquement parce que la plupart d’entre elles reposent en réalité sur le Livre. Aujourd’hui, la France représente donc le cœur de ce monde, et se trouve à cheval entre les cultures orientales et occidentales, ce qui fait d’elle la plateforme idéale pour diffuser le message de Dieu au monde entier. C’est pourquoi, Dieu a fait émerger son ultime messager et avertisseur que je suis à partir de la France, et me fait délivrer son rappel au monde entier en langue française, car c’est la langue du savoir aujourd’hui, et parce que Dieu transmet toujours son rappel dans la langue de ses messagers. Et, l’avertissement que Dieu m’a chargé de transmettre au monde entier, est que le châtiment tant annoncé de l’Heure est en train d’arriver, et il deviendra de plus en plus visible au fur et à mesure du temps, et ce, jusqu’à la destruction complète de la terre.
28:60 Et, toute chose qui vous a été donnée dans cette vie ici-bas n’est que jouissance éphémère et vaine parure, tandis que ce qui est auprès de Dieu est bien meilleur et plus durable. Ne comprenez-vous donc pas ?
Toutes les bienfaits que Dieu nous accorde dans cette vie terrestre ne sont que jouissance éphémère, à savoir qu’ils ne dureront pas éternellement. Nos épouses, nos enfants, nos richesses, nos biens matériels, nos plaisirs, nos passions, sont ce qui rend cette vie terrestre attractive pour nous. Mais, tout cela n’est en réalité qu’un souffle, comme le dit Salomon dans l’Ecclésiaste, et rien de tout cela ne doit donc nous détourner de notre objectif final, qui est l’au-delà. En effet, ce qui nous attend auprès de Dieu est infiniment meilleur que tout ce que cette vie terrestre a à nous offrir, et durera pour l’éternité et ne nous sera jamais enlevé, tandis que tout ce qui est sur cette terre a une durée limitée. Rien de ce qui appartient à ce monde n’a donc vraiment de valeur comparé à ce qui nous attend dans l’au-delà, car tout va finir par y disparaître, excepté nos bonnes œuvres. Les gens ne réfléchissent-ils donc pas ? Troquent-ils ce qui est meilleur et qui dure éternellement, à savoir l’au-delà, contre ce qui est infiniment moins bien et qui a une durée limitée, à savoir la vie terrestre ? Comme Dieu le dit dans un autre verset, la plupart des gens préfèrent la récompense immédiate, tandis que l’au-delà est réservé à ceux qui optent pour le choix de la raison, en faisant preuve de patience et d’endurance, et en résistant aux passions de leur cœur. Cette vie terrestre est tel un sablier, et chaque seconde qui passe nous rapproche un peu plus de notre issue finale, qui est de revenir auprès de Dieu. Il ne sert donc à rien de vouloir s’installer dans cette vie comme si on allait y vivre éternellement, mais il faut plutôt s’en servir comme un tremplin pour atteindre les plus hauts sommets auprès de Dieu dans l’au-delà, car c’est là que se déroule la Vraie Vie Éternelle. Mais, peu de gens raisonnent et savent s’opposer à leurs désirs, et on a beau leur répéter encore et encore ce même rappel de Dieu, cela rentre par une oreille pour immédiatement ressortir par l’autre, car tout ce que les gens veulent, c’est la jouissance immédiate et instantanée.
28:61 Est-ce que celui à qui Nous avons fait une promesse de vérité, dont il verra à coup sûr la réalisation en sa faveur, est semblable à celui à qui Nous avons accordé une courte jouissance dans cette vie ici-bas, et qui, au jour de la Résurrection, sera parmi ceux qui seront trainés de force [au châtiment] ?
Est-ce que ces deux situations se valent de près ou de loin ? Est-ce que celui qui a reçu la promesse de Dieu de séjourner au Paradis pour l’éternité dans l’au-delà, et qui verra à coup sûr cette promesse se réaliser pour lui, est semblable à celui qui ne profitera seulement qu’un court moment de cette vie terrestre, pour ensuite brûler en Enfer pour l’éternité ? Qui d’autre qu’un grand fou pour faire le second choix plutôt que le premier ? Pourtant, la très grande majorité des gens n’aspirent pas à la vie éternelle auprès de Dieu dans l’au-delà, mais veulent uniquement profiter de cette vie terrestre, sans réfléchir à ce qu’il y aura après. Pour reprendre la fable de la cigale et de la fourmi, ce monde ne compte quasiment plus que des cigales, car les gens misent tout sur cette vie terrestre, et négligent totalement l’au-delà.
28:62 Et, le jour où Il les convoquera, Il leur demandera : « Où sont ceux que vous prétendiez être mes associés ? »
28:63 Ceux contre qui la Parole se réalisera diront : « Seigneur ! Ceux-là que nous avons induits en erreur, nous les avons induits en erreur uniquement parce que nous étions nous-mêmes dans l’erreur. Nous déclinons toute responsabilité devant toi. Ce n’était pas nous qu’ils adoraient. »
28:64 Et, on leur demandera : « Appelez vos associés ». Ils les appelleront alors, mais ces derniers ne leur répondront pas. En revanche, c’est le châtiment qui leur sera présenté. « Si seulement nous avions suivi la guidée », regretteront-ils.
Au jour du Jugement Dernier, on demandera aux sectaires et aux idolâtres que sont les musulmans, juifs, chrétiens, bouddhistes, hindouistes, etc, où sont leurs soi-disant associés que sont Muhammad, Jésus, Moïse, Bouddha, Kali, Vishnu, Ganesh, Shiva, Lakshmi, Krishna, Rama, etc. Car, contrairement à leurs prétentions, ces derniers n’occupent pas le moindre rôle d’associés auprès de Dieu au Ciel, sachant que Dieu n’a pas d’associés et règne en Seul Maître Absolu. Ceux qui leur servaient d’intermédiaires, à savoir leurs dignitaires religieux, chercheront alors à se dédouaner en disant à Dieu que s’ils avaient poussé leurs coreligionnaires à Lui donner des associés, c’est uniquement parce qu’eux-mêmes étaient dans l’erreur, et de compléter leur argumentaire en disant que ce n’était de toute façon pas eux que ces derniers adoraient. Or, le simple fait de croire que Dieu puisse avoir des associés est un péché impardonnable qui est puni d’Enfer pour l’éternité, car il représente une énorme trahison envers Dieu et est symptomatique d’un très profond égarement. En effet, ceux qui donnent des associés à Dieu ne sont en aucun cas de vrais croyants, mais ne sont rien d’autre que des idolâtres et des associateurs, à savoir des injustes et des traîtres à Dieu. Aujourd’hui, moi le messager de Dieu, quand j’appelle les sectaires à cesser de donner des associés à Dieu, et de ne plus prendre leurs dignitaires religieux comme intermédiaires pour les guider en place de Dieu, ils me rient au nez et c’est moi qu’ils traitent de grand égaré. Mais, au jour du Jugement Dernier, comme cela est dit dans ces versets, ils regretteront amèrement de ne pas m’avoir écouté.
28:65 Et, le jour où Il les convoquera, Il leur demandera : « Qu’avez-vous répondu aux envoyés ? »
28:66 Mais, ce jour-là, leurs idées s’emmêleront à tel point qu’ils ne sauront même pas se poser la question entre eux.
Au jour du Jugement Dernier, Dieu demandera à ceux qui ont refusé de croire ce qu’ils ont répondu à ses envoyés, mais ces derniers ne sauront se trouver d’excuses comme ils s’en trouvent aujourd’hui, et ils ne pourront donc rien répondre à cette question. Les criminels qui refusent aujourd’hui de croire en moi ne font en réalité que mentir, car il n’existe aucune excuse valable pour rejeter la vérité de Dieu. Ces gens-là ne veulent pas de la vérité, mais veulent “leur propre vérité”, celle qui les arrange bien, car ils ne sont que des hypocrites, des menteurs, et des injustes. Moi, le messager de Dieu, j’ai clairement apporté toutes les preuves nécessaires pour que celui qui cherche sincèrement la vérité de Dieu puisse être largement convaincu. Quant aux autres, je témoignerai contre eux au jour du Jugement Dernier qu’ils ne sont que des menteurs et des injustes, car il faut forcément être un menteur et un injuste pour traiter la vérité de mensonge.
28:67 Tandis que celui qui s’est repenti, qui a cru, et qui a accompli une bonne œuvre, celui-là peut légitimement espérer être de ceux qui réussiront.
Celui qui peut légitimement espérer obtenir la réussite, c’est celui qui se repent et qui accepte de se remettre en question, qui accomplit une bonne œuvre de sa vie et qui croit en Dieu et en ses messagers. Tandis que celui qui persiste dans son immense injustice, déni, et entêtement, celui-là sera à coup sûr parmi les grands perdants.
28:68 Et, ton Seigneur crée ce qu’Il veut et choisit ce qu’Il veut, et le choix n’a jamais appartenu aux hommes. Gloire à Dieu ! Il est infiniment plus Haut que tous ceux qu’ils Lui donnent pour associés.
Dieu est le seul et unique Dieu et Créateur, par conséquent, Il créé ce qu’Il veut et décide ce qu’Il veut, et ce n’est certainement pas à ses créatures de décider de quoi que ce soit. Le principal problème des gens destinés à l’Enfer est qu’ils refusent de se conformer aux choix de Dieu et de se soumettre à sa volonté, mais ne veulent en faire qu’à leur tête, ce qui n’est évidemment pas acceptable. Car, Dieu seul a la connaissance absolue et sait ce qui est bien et ce qui est mal. Par conséquent, ceux qui refusent de Lui obéir font non seulement du tort à eux-mêmes, mais aussi, et surtout, font du tort aux autres, ce qui n’est pas tolérable et doit forcément être puni pour que justice soit faite, sachant que la Justice de Dieu est parfaite. Dans tous les cas, nous devons obéir à Dieu, car Il est tout simplement notre Créateur et Maître, et ceux qui considèrent cela comme une humiliation ne sont que des rebelles, des traîtres, des orgueilleux, et des ingrats, et leur place est incontestablement en Enfer.
Dieu choisit les règles et choisit qui sont ses messagers, tandis que les injustes, toutes générations confondues, ont toujours voulu faire leurs propres règles et choisir eux-mêmes qui sont ses messagers. Ce que les gens de l’Enfer, à savoir les sectaires, les hypocrites, les idolâtres, et les non-croyants, n’arrivent pas à comprendre, c’est que la vie ne fonctionne pas selon leur bon vouloir, mais que c’est Dieu qui décide de tout, et qu’eux doivent se contenter obéir. Tandis que les gens du Paradis, eux, obéissent à Dieu tout naturellement et n’ont aucune gêne à le faire. Bien au contraire, ils sont reconnaissants envers Dieu, car tout ce que Dieu commande est vrai et juste, et parce que Dieu est légitime dans ce rôle, tout comme le bon enfant trouve cela normal d’obéir à ses parents, car c’est ce qui correspond à l’ordre des choses.
28:69 Et, ton Seigneur sait parfaitement ce que cachent leurs poitrines et ce qu’ils divulguent.
Si les sectaires et les hypocrites que sont les gens des religions avaient été de vrais croyants, ils sauraient alors qu’il ne sert à rien de chercher à duper Dieu, car Dieu sait parfaitement les traîtres et les menteurs qu’ils sont à l’intérieur d’eux-mêmes. En effet, ils ne font que mentir à Dieu en prétendant Lui être soumis, tout en en faisant en fin de compte qu’à leur tête. Mais, Dieu conforte les injustes dans leurs propres mensonges de sorte qu’ils finissent par y croire eux-mêmes et s’aveugler. Tandis que les vrais croyants, eux, sont vraiment sincères dans leur démarche envers Dieu, et tout ce qu’ils veulent, c’est réaliser la volonté de Dieu, et non pas leur propre volonté. En effet, Dieu n’accorde la foi et ne guide que ceux qui sont sincères et bienfaisants, tandis que les autres n’ont pas de guide, et ne sauraient être leur propre guide ou trouver un autre guide en dehors de Dieu pour les guider.
28:70 Et, Il est le Seul et Unique Dieu, pas d’autre Dieu en dehors de Lui. À Lui reviennent toutes les louanges, aussi bien dans ce monde que dans l’au-delà. Et, c’est à Lui que revient la décision finale de toute chose. Et, c’est vers Lui que vous serez tous ramenés.
Pour faire simple, Dieu est le Seul et Unique Dieu, et il n’existe pas d’autre Dieu que Lui. Cela clôt donc définitivement le débat concernant tous ceux qui adorent des dieux en dehors de Dieu, comme par exemple les Bouddhistes et les Hindouistes. En effet, tous ces faux dieux ne détiennent en réalité pas le moindre pouvoir, ni sur terre, ni au Ciel. Tout bien qui est accompli sur cette terre, c’est Dieu qui en est à l’initiative, et c’est donc à Lui que reviennent toutes les louanges. Aucune décision ne peut être prise sans l’aval de Dieu, et tout ce qui se passe sur cette terre correspond donc à la volonté de Dieu. Peu importe l’action, qu’elle nous semble bonne ou mauvaise, n’est que justice de Dieu et a pour finalité de faire le bien, et si Dieu l’a voulue, c’est toujours pour une bonne raison. Dieu rétribue les hommes en fonction de leurs actes, et quand par exemple un meurtrier, un violeur, un agresseur, ou un voleur, sévit, cela n’est possible qu’avec l’autorisation préalable de Dieu. Cela ne signifie pas pour autant que Dieu est à l’initiative de ce mal, car de Dieu ne vient que le bien. Mais, ce mal vient en réalité de notre propre libre arbitre, et dans certains cas, Dieu l’autorise à s’exprimer afin de rétribuer les gens les uns par les autres. Au bout du compte, nous serons tous ramenés vers Dieu, bon gré mal gré, qu’on croit en Lui ou pas, afin que Dieu fasse avec nous le bilan de tous nos actes et puisse nous rétribuer en conséquence.
28:71 Dis : « Voyez-vous si Dieu vous assignait la nuit de façon permanente jusqu’au jour de la Résurrection, quel dieu autre que Dieu vous amènerait la lumière ? Quand est-ce que vous allez finir par écouter ?
28:72 Dis : « Voyez-vous si Dieu vous assignait le jour de façon permanente jusqu’au jour de la Résurrection, quel dieu autre que Dieu vous amènerait la nuit afin que vous puissiez vous y reposer ? Allez-vous enfin ouvrir les yeux ?
28:73 Mais, dans son immense Miséricorde, Il a institué pour vous la nuit et le jour afin que vous puissiez vous y reposer et pour que vous puissiez y aller en quête de sa grâce. Puissiez- vous être reconnaissants.
28:74 Et, le jour où Il les convoquera, Il leur demandera : « Où sont ceux que vous prétendiez être mes associés ? »
28:75 Et, Nous extrairons un témoin de chaque communauté, puis Nous dirons à chacune d’entre elle : « Présentez votre preuve déterminante. » Ils sauront alors que la vérité est du côté de Dieu et toutes leurs illusions voleront en éclat.
Dieu est le seul à détenir le commandement de toute chose, tandis que les idoles et les fausses divinités ne détiennent le commandement de rien du tout. En effet, si Dieu voulait nous assigner la nuit ou le jour de façon permanente, et ce, jusqu’au jour de la Résurrection, alors personne d’autre que Lui ne pourrait nous les amener à sa place. C’est là une immense miséricorde de Dieu que d’avoir établi pour nous l’alternance du jour et de la nuit afin que nous puissions profiter du jour pour aller en quête de sa grâce, et de la nuit pour y trouver le repos nécessaire à notre bien-être. Mais, rares sont les gens qui remercient Dieu quotidiennement pour chaque nouveau jour et nouvelle nuit que Dieu fait. Car, cela n’a en réalité rien d’automatique et ne tient qu’à la seule miséricorde de Dieu, et si Dieu en décidait autrement, alors cette alternance du jour et de la nuit cesserait d’exister. En effet, Dieu pourrait très bien faire que la terre cesse de tourner sur elle-même ou que le soleil cesse d’émettre de la lumière, ou envelopper la terre d’un épais voile l’empêchant de recevoir la lumière du soleil, et Dieu n’a que l’embarras du choix quand il s’agit d’accomplir sa volonté.
Le jour où Dieu convoquera les sectaires et les idolâtres que sont la plupart des gens des religions, Il leur demandera où sont ces associés, qui selon leurs prétentions, auraient leur mot à dire auprès de Lui. Pour chaque communauté, Dieu extraira un témoin, à savoir leur messager, afin qu’il témoigne contre eux qu’il leur a bel et bien apporté la vérité venant de sa part, tandis qu’eux l’ont rejetée sans raison. Dieu demandera alors à chaque communauté de présenter sa preuve déterminante pour justifier le fait qu’ils aient pris une autre voie que celle des ses messagers, mais aucune preuve valable ne leur viendra à l’esprit, et ils réaliseront alors qu’ils avaient complétement tort, tandis que Dieu avait raison.
28:76 Coré appartenait bel et bien au peuple de Moïse, ce qui ne l’a pas empêché de s’en prendre à eux. Pourtant, Nous lui donnâmes des trésors en quantités telles que leurs seules clefs feraient plier sous leur poids toute une bande d’hommes vigoureux. Tandis que son peuple lui disait : « Ne sois pas imbu de toi-même, car Dieu n’aime les arrogants.
28:77 Et, recherche à travers ce que Dieu t’a donné l’Ultime Demeure, sans pour autant oublier ta part dans cette vie ici-bas. Et, sois bon comme Dieu a été bon avec toi, et ne cherche pas à semer la corruption sur terre, car Dieu n’aime pas les corrupteurs. »
28:78 Il répondit : « Ce que je possède, je ne le dois qu’au savoir que je détiens ». Ne sait-il donc pas que Dieu a fait périr avant lui, à travers les âges, des hommes qui étaient bien plus puissants et plus riches que lui ? Mais, il ne sert à rien de reprocher leurs torts aux criminels.
28:79 Un jour, tandis qu’il sortit devant son peuple dans tout son apparat, ceux qui voulaient la vie ici-bas soupirèrent : « Si seulement nous possédions ce que Coré possède ! Il a vraiment une chance exceptionnelle ! »
28:80 Ce sur quoi, ceux à qui le savoir avait été donné répliquèrent : « Malheur à vous ! La récompense de Dieu est bien meilleure pour celui qui croit et qui accomplit les bonnes œuvres. Mais, ne l’obtiendront que ceux qui ont été endurants. »
28:81 Nous fîmes alors que, lui et son palais, soient engloutis sous la terre, et il n’y eut personne de son clan pour lui porter secours contre Dieu, et il ne put s’en tirer.
28:82 Le lendemain, ceux qui voulaient être à sa place la veille tenaient un tout autre discours : « Il semblerait que c’est Dieu qui décide comment répartir ses biens parmi ses serviteurs, tantôt en les dispensant avec largesse tantôt en les restreignant. Si Dieu n’avait pas fait preuve d’une extrême magnanimité à notre égard, Il aurait alors été dans son bon droit de nous faire engloutir également. Il semble maintenant plus que clair qu’Il n’accorde pas la réussite aux ingrats. »
Coré était certainement l’un des hommes les plus riches que cette terre ait jamais porté. Tandis que son peuple vivait dans la misère la plus totale sous le joug de Pharaon, lui, avait obtenu de la part de Dieu des trésors à ne plus savoir qu’en faire. Au lieu d’être reconnaissant envers Dieu pour l’avoir grandement favorisé par rapport au reste de son peuple, Coré est devenu totalement imbu de lui-même et était persuadé qu’il ne devait son succès qu’à lui-même, et au lieu de faire bon usage de ses richesses, Coré s’en servit plutôt pour semer la corruption sur terre. Malgré les nombreux rappels à l’ordre de Dieu, Coré, tout comme ses complices, Pharaon et Haman, pensaient être intouchables et étaient persuadés que rien ne pourrait jamais les faire chuter, pas même Dieu. Mais, ils ont visiblement bien mal pensé. En effet, un jour que Coré fit une nouvelle fois étalage de toutes ses richesses devant son peuple, c’était apparemment la fois de trop pour lui, car le jour même, Dieu le fit engloutir sous la terre, lui et son palais, de même que toutes ses richesses. Dieu donna à travers lui une leçon à tout son peuple, car voilà que ceux qui voulait prendre sa place la veille, réalisaient à quel point ils l’avaient échappé belle. Leur attitude était effectivement très injuste, car, comment un vrai croyant pourrait-il envier un criminel, même si ce dernier est l’homme le plus riche du monde ? En effet, la guidée de Dieu n’a pas de prix, et Dieu nous commande de ne pas envier ceux qui n’auront aucune part dans l’au-delà, mais de se contenter de ce qu’Il nous a donné. Le croyant ne doit donc pas convoiter la situation des autres, mais mettre tous ses espoirs en Dieu, car Dieu pourrait très bien lui donner la même chose, voire bien plus. Dieu nous montre à travers cet exemple que les orgueilleux et les ingrats ne réussissent pas, et que viendra forcément un jour où ils perdront tout ce qu’ils possèdent. Il n’y a que ceux qui savent être reconnaissants envers Dieu et qui vivent dans sa crainte permanente qui sont totalement à l’abri de ce genre de coup du sort.
28:83 Cette Ultime Demeure, Nous la réservons uniquement à ceux qui ne cherchent ni la grandeur sur terre ni à y semer la corruption. En effet, la bonne fin est réservée aux pieux.
28:84 Celui qui viendra avec une bonne œuvre recevra une récompense supérieure à l’ensemble de ses œuvres. Tandis que celui qui viendra avec une mauvaise œuvre, celui-là, que peut-il espérer trouver d’autre si ce n’est le fruit de ses mauvaises œuvres ?
L’au-delà n’appartient qu’à ceux qui ont refusé de participer à cette compétition d’ego et de grandeur à laquelle se livrent la plupart des gens sur cette terre. Celui qui renonce à la grandeur sur terre et qui ne cherche pas à y semer la corruption, et qui craint Dieu tout en faisant le bien, celui-là pourra légitimement espérer obtenir le Paradis éternel auprès de Dieu. Cela ne signifie pas pour autant que l’on doit forcément mener une vie d’ascète, car ce n’est pas ce que Dieu préconise à ses serviteurs. Ce que Dieu nous préconise, c’est de prendre notre part dans cette vie, tout en consacrant la majeure partie de nos efforts pour l’obtention de l’au-delà. Le bon croyant espère donc avoir une vie pleinement réussie, aussi bien dans ce monde ici-bas que dans l’au-delà. En effet, sachant que Dieu est le Riche, pourquoi ses serviteurs, eux, seraient les pauvres ? Faire vœu de pauvreté est un pur égarement du Diable et est quelque chose de totalement contrenature, à limite du sadomasochisme. En effet, qui peut donc vouloir pour lui-même la médiocrité, la pauvreté, l’humiliation, la contrainte, la dépendance ? Ce n’est pas à cela que le vrai croyant doit aspirer, car ce que Dieu nous promet si on Lui obéit, c’est tout le contraire, à savoir la réussite, la richesse, la noblesse, la liberté, et l’autonomie. Cependant, il y a un juste milieu dans toute chose, et le bon croyant doit donc chercher le succès raisonnable dans cette vie, tout en connaissant ses propres limites.
Pourquoi les serviteurs de Dieu devraient-ils renoncer au succès sur terre, alors que ceux que Dieu leur a mis pour modèles, à savoir les messagers, eux, ont tous une vie terrestre pleinement réussie ? Dieu ne nous demande pas de devenir des assistés, comme le sont par exemple les moines bouddhistes, les prêtres, les imams, les rabbins, et tous ces gens qui prétendent soi-disant consacrer leur vie à Dieu, mais qui en attendant vivent aux crochets de l’état et de la générosité des gens. Ces gens-là cherchent en réalité la facilité en n’acceptant pas de se confronter à la difficulté de la vie terrestre, à savoir de gagner par eux-mêmes leur salaire, d’affronter la société, et de faire face aux très nombreux défis de la vie. Au lieu de cela, ils veulent être logés, nourris, blanchis, et vivre dans un petit cocon en dehors du monde pour s’affranchir de l’épreuve terrestre. Mais, en faisant cela, ils sont plutôt assurés d’échouer leur épreuve, et dans tous les cas, ce n’est pas cela que Dieu nous recommande. Car, ce que Dieu veut pour ses serviteurs, c’est qu’ils deviennent des modèles pour les autres, et pour cela, ils doivent vivre en plein milieu de la société et montrer aux autres le bon exemple à travers leur propre vie, et ce, dans tous les domaines.
Au jour du Jugement Dernier, celui qui viendra avec un bon bilan aura une récompense encore plus grande que l’ensemble de ses œuvres. Tandis que celui qui viendra avec un mauvais bilan, celui-là, que peut-il espérer trouver d’autre si ce n’est le fruit de ses mauvaises œuvres ? En effet, il n’y a pas de miracle comme l’espèrent les criminels, la vie n’est pas une loterie géante, mais chacun ne reçoit en fin de compte que le résultat de ce qu’il a fait. Celui qui fait le bien peut donc être rassuré, car il est sûr de retrouver la récompense de ses bonnes œuvres auprès de Dieu. Tandis que celui qui fait le mal a de quoi être vraiment inquiet, car s’il n’y met pas un terme, celui-ci le poursuivra jusqu’à ce qu’il soit contraint d’y faire face au jour du jugement Dernier, et il en paiera alors le prix fort en brûlant en Enfer pour l’éternité. Les gens destinés à l’Enfer sont ceux qui persistent dans leur mauvaise voie jusqu’à ce qu’ils soient rattrapés, à savoir jusqu’à ce que le châtiment de Dieu s’abatte sur eux. La majorité des gens agissent de la sorte, car Dieu les appelle à la bonne guidée, mais eux continuent de vouloir suivre leur propres envies, Dieu les comble de ses bienfaits, tandis qu’eux ne lui montrent aucune reconnaissance, Dieu leur envoie ses innombrables signes et rappels à l’ordre, alors qu’eux persistent à les ignorer.
28:85 Celui qui t’a prescrit le Coran t’accordera certainement un retour gagnant. Dis : « Dieu sait mieux que quiconque celui qui est venu avec la bonne guidée et celui qui est dans un égarement évident. »
Dieu a effectivement tenu sa promesse envers le prophète Muhammad, étant donné qu’Il lui a accordé le retour gagnant en lui donnant la victoire finale à la Mecque, sa ville natale dont il avait été chassé par les idolâtres. Et, Dieu promet également au prophète Muhammad, de même qu’à tous les croyants bienfaisants, le retour gagnant dans l’au-delà, en leur accordant le Paradis éternel auprès de Lui. Dieu suffit comme témoin, et Dieu sait mieux que quiconque qui est venu avec la bonne guidée, à savoir le prophète Muhammad, et qui sont dans un égarement évident, à savoir tous ceux qui le contestent. De même, aujourd’hui, Dieu sait que moi, son ultime messager, suis venu avec la bonne guidée émanant de Lui, tandis que ceux qui me contestent sont dans un égarement plus qu’évident, car il faut être sacrément égaré pour ne pas reconnaître la vérité de Dieu dans ce que je dis.
28:86 Et, tu n’espérais nullement que le Livre te soit délivré, et cela ne fut le cas que par pure miséricorde de la part de ton Seigneur. Ne prends donc jamais le parti des négateurs.
28:87 Et, ne laisse surtout pas ces derniers te détourner des versets de Dieu après qu’ils t’aient été descendus. Et, appelle les gens à ton Seigneur, et ne sois pas du nombre des associateurs.
28:88 Et, n’invoque pas un autre dieu à côté de Dieu, car il n’y a de Dieu que Lui. Toute chose est vouée à disparaître, excepté sa Face. À Lui appartient toute décision et c’est vers Lui que vous serez tous ramenés.
Muhammad n’avait jamais pensé qu’il deviendrait le messager de Dieu et que le Coran lui serait révélé un jour, et cela ne lui était en rien dû, mais uniquement une pure miséricorde de la part de Dieu. C’est pourquoi Dieu rappelle au prophète Muhammad la faveur exceptionnelle qu’Il lui a faite, et par conséquent, qu’il ne doit jamais prendre le parti des négateurs. Car, le prophète Muhammad avait parfois tendance à chercher des arrangements avec les négateurs pour les rallier à sa cause. Mais, Dieu lui rappelle dans ces versets qu’il n’y a aucune négociation possible avec eux, et qu’il doit strictement s’en tenir à ce qui lui a été révélé. De même aujourd’hui, Dieu me commande de ne rien lâcher à ceux qui contestent ce message, mais de m’en tenir à ce qu’Il m’a révélé, et d’appeler les gens à Lui uniquement, et de ne pas faire partie des associateurs et des sectaires que sont les gens des religions. La vraie religion de Dieu consiste à n’adorer que Dieu sans lui donner d’associés ou d’intermédiaires, car il n’y a de Dieu que Lui, et tout est voué à disparaître excepté sa Face, et c’est à Lui qu’appartient toute décision, et c’est vers Lui que nous serons tous ramenés. Tandis que les sectaires, eux, donnent des égaux à Dieu, prennent d’autres guides en dehors de Dieu, suivent d’autres règles que celles de Dieu, et ils ne sont donc en rien de vrais croyants, c’est pourquoi, aucun compromis ni négociation n’est possible avec eux.